Micro-trottoir au salon de Tatou Juste. Et tableau actualisé des tweets. Parce que ce sont les visiteurs qui font aussi le salon ! Un reportage de Mathieu
Ils ont gazouillé et ils gazouillent encore malgré la neige : le tableau de bord en flux réel de ce qui se dit sur le hastag de Tatou juste
Tweets concernant « #tatoujuste »
Mathieu est parti bloc notes en main.
C’est la première fois que je viens à Tatou Juste. Je l’ai connu par le bouche à oreilles. Il y a beaucoup de choses, très variées, de divers petits stands très intéressants. Les exposants sont très accueillants, très ouverts à la parole, très chaleureux. Je m’intéresse à tout ce qui est fabriqué naturellement, comme les savons ou encore les jeux. Les gens sont décontractés. J’ai même rencontré des gens que je connais ! C’est bien car j’ai besoin de revenir aux bases, aux origines, au terrien, pour oublier cette modernité qui nous entoure.
Geneviève, infirmière, 50 ans
Nous sommes ici car c’était une sortie proposée par OVS (site internet qui propose des sorties et des rencontres amicales). On voulait découvrir les différents ateliers. On ne s’attendait pas à trouver autant de bio, ce qui est plutôt bien car à la base on voulait aller au salon bio à Lyon et on n’a pas pu. Mais on ne comprend pas pourquoi « Tatou ». Ca ne veut rien dire pour nous. Le nom ne nous aurait pas attiré. C’est dommage, car le terme « Tatou Juste » ne signifie rien et n’est pas adapté à ce qu’on y trouve, alors que c’est plutôt bien.
Brigitte, cherche du travail, et Christian, gardien en maison de retraite, entre 30 et 40 ans
Un beau salon avec plein d’initiatives réjouissantes. Il y a une grande diversité. J’aime bien la créativité. Ça donne des idées autour du recyclage. On sent un monde qui se construit, déjà concret à plein d’endroits. Ça me rend optimiste pour l’avenir. On n’a pas le temps de tout voir. On n’arrête pas de discuter.
Odilon, entre 25 et 30 ans, menuisier, et Aloïse, entre 25 et 30 ans, musicothérapeuthe.
Mon fils expose dans ce salon. C’est la première fois que je viens. Il y a beaucoup de monde, et beaucoup d’expositions. J’ai tout aimé.
Anonyme, entre 60 et 70 ans.
Je suis venu un peu par hasard. Je pense que le développement durable est important pour l’avenir. Je n’ai pas terminé le tour du salon, mais c’est très intéressant, et très convivial. Ça permet de se remémorer ce qui est important pour la planète. Je connaissais déjà les initiatives sur la vallée du Gier. Ce qui me marque, c’est la convivialité et la joie de vivre. Ça permet de se remettre en question sur les valeurs essentielles.
Anonyme, 50 ans, travaille dans la médecine et le spectacle.
C’est la première fois que je viens et je suis plutôt contente. C’est très bien. Il y a beaucoup d’expos différentes. Je suis venue pour les produits naturels, les huiles essentielles, les jeux en bois… et pour un retour aux sources. Le contact avec les exposants est facile car ils sont ouverts et sympathiques. On peut bien discuter avec eux.
Anonyme, enseignante, 35 ans
J’ai entendu parler du salon sur internet, que je consulte à la bibliothèque. C’est la première fois que je viens. On a vu qu’on pouvait troquer des vêtements. On a donné des vêtements, on est repartis avec d’autres. Maintenant je vais me faire masser.
Anonyme, retraité, environ 60 ans
Je suis venue l’an dernier pour une conférence mais je n’avais pas le temps et je n’avais vu que la conférence. Cette année, je prends mon temps. Il y a beaucoup de stands que je connais, et que je fréquente au quotidien. Je croise beaucoup d’amis. J’ai eu un coup de cœur pour l’école Calendretas, une école alternative avec un pédagogie Freinet, qui propose un apprentissage de l’occitan par un bain de langage.
Anonyme, enseignante, environ 30 ans
Je suis déjà venu l’an dernier. Je connais quelqu’un d’Ocivélo qui m’a fait connaître le salon. J’aime l’ambiance, il y a beaucoup de monde. Mais les chaussures sont un peu chères.
Anonyme, environ 40 ans.
Je ne m’attendais pas à tant de diversité ! J’espérais voir des ateliers pratiques, tels que le lombricompost et la fabrication de meubles en carton, mais ça me semble plus axé sur la vente que sur la démonstration. Je fais moi-même beaucoup de design à partir de récupération, et j’anime des ateliers dans ce sens.
Bernadette, environ 50 ans, artiste et professeure de russe.
J’ai beaucoup entendu parler du salon et c’est la première fois que je viens. J’étais un peu curieuse de voir ce que c’était. J’ai l’impression d’avoir vu seulement 1/10 du salon, car il y a plein de choses à faire (ateliers couture, rencontres, …) Je n’aurai pas le temps de voir tout ce que je voulais. J’ai beaucoup aimé la conférence « Vivre de sa passion ».
Céline, environ 30 ans, travaille au pied des marches.
On vient chaque année car on connaît certains organisateurs et exposants. Le thème est assez sympathique. On voit des produits dont on n’a pas l’habitude, on fait des rencontres intéressants, ça donne plein d’idées, et ça fait réfléchir.
Anonymes, entre 30 et 40 ans, professeure d’art plastique, travailleur dans le bâtiment.
Je viens parce que mes parents m’ont dit de venir. J’aime voir fabriquer les bijoux, et les animations pour les enfants.
Anonyme, entre 10 et 14 ans, collégien.
C’est la première fois que je viens. Je m’intéresse aux démarches écologiques et aux initiatives citoyennes. Je ne pensais pas que ce serait aussi grand et diversifié. Je n’avais pas pensé qu’il y aurait des choses à acheter. J’aime l’état d’esprit du salon, les gens y sont souriants et ouverts. Mon coup de cœur va aux jardins de Valériane : c’est touchant de pouvoir aider concrètement des gens qui veulent s’intégrer. Mon travail me prend beaucoup de temps et ce jardin de Cocagne me permettra de pouvoir participer à des initiatives fraternelles. La prochaine fois, je viendrai plus tôt… je serais bien restée plus longtemps !
Claire-Marie, 29 ans, urbaniste
